In reply to @marc:matrix.ptmsoft.fr

Merci pour le dernier point, j'apprécie l'effort.
Ce qui me gêne le plus, c'est de se plaindre d'une réforme de l'éducation (si débile soit-elle) et de ne pas respecter le vocabulaire de base. Je suis d'une époque où l'on écrivait tous les mots, complets et pas en écriture sms. L'écriture inclusive a été abandonnée et j'aimerais bien que tout le monde fasse un effort de rédaction.
Sinon, je vois pas pourquoi je ferai un effort pour comprendre.

C'était tout, je sors, je ne voudrais pas compromettre un mouvement social naissant.

La langue est vivante donc elle évolue. Et comme on est dans un monde qui va vite à cause des moyens de transport qui le sont aussi et les moyens de communications démultiplié qui peuvent parcourir le monde en quelques seconde, forcement les changement se font plus rapidement.

Il ne me viendrais pas à l'idée de dire à équipe de sport, ou à de nouveau collègue de travaille que leur jargon me fait saigner des oreilles. Bah oui, quand on n'autre cerveau ne connait pas encore bien les mots et les codes il va mettre du temps à les déchiffrer puis s'y habituer. Ensuite cela devient tout aussi naturelle qu'après avoir appris à lire et écrire.

Le langage s'adapte en fonction des besoin, et c'est souvent bien plus simple et plus rapide d'uitliser de . ou rien plutot que le · (Alt+0183) ou de mettre le mot en version féminin et masculin.

In reply to @pi3r:matrix.org
Sinon j'ai une question qui n'a strictement rien à voir ahah mais en rapport avec le titre du salon 😃

J'utilise element, vite fait, mais d'avantage d'autres systèmes de messagerie (signal, telegram, briar etc.). Mais comme je suis un peu tenu d'avoir une vie sociale normale 😂 j'utilise whatsapp sur un vieux tel chez moi, synchro au wifi, parce que ça me saoule que le groupe meta possède tous mes contacts. Donc je compartimente comme ça.

Cette solution a ses avantages, mais aussi ses inconvénients: quand je sors de chez moi, je ne suis donc plus joignable sur whatsapp, logique.

On m'a parlé des "bridges" matrix/whatsapp. Sur le principe, je trouve ça top, mais j'ai un peu peur de me lancer là dedans. Vu que je ne gère aucun serveur, j'ai peur de fournir à un tiers mes identifiants whatsapp. Et vu que je n'y connait rien, dans le doute, je ne fais rien.

Bref, auriez-vous, s'il-vous-plaît, une explication ou un tuto, idéalement rassurant en terme de secu, qui explique comment avoir accès à son whatsapp via element? Ça serait hyper cool (socialement parlant, exemple type : j'organise les 40 ans d'un pote sur whatsapp, là, mais ne peux gerer les échanges que le soir et le matin tôt, ce qui est assez relou vous imaginez bien 😅). 1000 mercis d'avance 😃😃😃😃🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏

Alors, je ne connais pas le Bridge WhatsApp, mais si c'est le même type de robot que celui pour Telegram je peux te fournir quelques éléments. S'il existe véritablement un Bridge, ça te donnera sans doute accès qu'à un groupe et surtout ça sera une sorte de bot qui va transmettre tes messages. En gros il faudrait que tu connecte ce robot depuis WhatsApp au groupe/conversation que tu souhaite. Mais je pense que ça serait plutot un Puppet, ce qui veut dire qu'il prendrait le controle de compte WhatsApp et se ferait passer pour toi. Les personnes sur WhatsApp ne verront pas la différence.
Pour qu'une Puppet fonctionne, il faut que tu lui donne ton identifiant et ton mot de passe. Sur Synapse le client coté serveur de Matrix, qui me permet d'administrer Matrix, nos salons et utilisat·eur/ice·s, je peux voir tous les IP et appareils qu'utilisent mes utilisat·eur/ice·s ainsi que tous les salons qu'elles utilisent.
Et c'est tout. Pas de mail, ni de numéro de téléphones.

Mais bon déjà avec le détails des connexion Adresses IP, Dates et Agents utilisateurs c'est déjà pas mal d'informations. Mais ça pratiquement tous les serveurs récolte ce genre d'information.

In reply to @pan:cirkau.art

A moins que tu sois dev et que tu sache transformer ton smartphone en serveur, je ne crois pas que personne n'est développer ce genre d'application. Mais je peux me tromper.

Là déjà tu matrix.org à tout ce que je te décris et n'importe quel site où tu as un compte pareil. Bienvenue sur Internet.
Si tu ne veux pas partager cela, il faut que tu les falsifié (changer l'id et adress mac de ta machine, passer par un vpn ou proxy pour l'IP)

Non la Pupett va dans les 2 sens, mais tu sais que tu parles à un bot sur Matrix. Pour chaque utilisat·eur/ice, le bot Mautrix créer un compte sur Synapse avec le "Nom du compte (telegram)", Et pour les groupe le bot est administrateur du salon et pas ton compte coté Matrix. Tu seras obligé d'administrer le groupe du coté de Whatsapp.

Tu pourras te débarasser de Whatsapp, Telegram ou Signal , que si tu les quitte vraiment. Un bridge t'obligera toujours à garder un compte et la main sur ces applications.

Pour de la doc : https://github.com/mautrix/

In reply to @pi3r:matrix.org
Intéressant votre échange. Perso j'aime bien le principe et la philo/socio derrière l'écriture inclusive. J'ai même des étudiant.e.s qui m'ont rendu des copies comme ça. J'ai fini par comprendre et même... à corriger des fautes en écriture inclusive ! C'est juste une autre manière de raisonner, quoi.

Malheureusement, je pense qu'il y a un souci de perception qui choque un peu à l'oreille (enfin la voix que l'on a dans sa tête lorsqu'on lit) :
- Le celleux me fait penser à "bileux"
-Et le iel à "fiel"

C'est con, hein. Mais bon, c'est peut-être tout simplement une question d'habitude.

À voir ce que les nouvelles générations vont en penser. Il est probable que ces blocages, que je partage, sont simplement dus à une certaine éducation "old school" que nous avons eu.

Quand on y réfléchit : dire iel est tout de même plus simple que de dire "il ou elle". Efficient. L'oreille peut donc s'y habituer à terme (vu qu'on a pu s'habituer aux franglais onboarder, workshoper, brainstormer et autres, on peut tolérer iel et celleux, franchement).

Ta réponse et celle de Charlie (Element - Synapse) étaient très intéressantes aussi.

Sans vouloir poursuivre indéfiniment sur le sujet, et rester trop longtemps éloignée de la thématique de ce salon, je voudrais cependant rebondir sur un ou deux points :

C'est con, hein. Mais bon, c'est peut-être tout simplement une question d'habitude.

Panegyrique : J'imagine que tu utilises le mot "con" dans ce contexte pour dire "c'est absurde", comme il est usuel de le faire, sans penser à mal.

Seulement utiliser ce mot pour exprimer l'absurdité, le dénigrement ou le mépris, n'est pas anodin puisque le "con" signifie à l'origine la "vulve", l’ensemble des organes génitaux externes féminins.

Cette utilisation porte en elle-même l'histoire du mépris des femmes institué volontairement au 19ème siècle, époque où les différences de genre ont été encouragées à l’extrême et où la misogynie a décuplé en parallèle.

Époque qui suit le 18ème siècle, où des grammairiens influents ont affirmé qu'il fallait changer les règles de grammaires du français pour que le masculin l'emporte sur le féminin en toute circonstance puisque "plus noble" et "naturellement supérieur".

Avant cela, c'était en effet la règle du nombre ou de la proximité qui était utilisée : on disait "cet homme et cette femme sont grandes" ou "cette femme et cet homme sont grands", en accordant l'adjectif avec le genre du dernier nom utilisé, s'il n'y avait pas de supériorité numérique pour l'emporter.

Les règles que l'on nous a enseignées sont donc bien plus récentes dans l'histoire de la langue française qu'on ne le croit, et elles sont le reflet d'un mépris assumé, puis assimilé.

Moi aussi, cette éducation "old school", je l'ai reçu. En étant choquée d’être rabaissée dans l'usage de la langue française courante, mais en ressentant un grand sentiment d'impuissance face à ça.

La langue structure la pensée, et on finit par intégrer l'idée consciemment ou inconsciemment qu'on ne peut qu’être que dans l'arrière plan, le numéro 2, comme le numéro de la sécu, cette effacée derrière le grand H des hommes, qu'on est forcément "moins".

Moi, j'ai découvert l'écriture inclusive en allant à une conférence donnée par une personne transgenre et une autre intersexe, il y a une dizaine d'année. J'y suis allée à l'époque pour mieux comprendre un monde qui m'était complètement étranger.
J'ai pris les docs qui étaient distribuées pour accompagner la conférence. Elles étaient rédigées en écriture inclusive. Je n'ai rien compris et j'ai vraiment eu du mal à m'y faire au départ.

Mais j'ai réalisé qu'enfin, j'étais face à une solution qui me permettrait de pouvoir m'exprimer sans rabaisser mon genre, sans accepter cette fatalité, et ça m'a fait du bien. Énormément de bien.

Et à chaque fois que j'utilise ce fameux point médian qui dérangent certain·e·s, ou ce "iel" et "celleux", cela me permet de me rappeler, que oui, j'ai bien les mêmes droits que les hommes et je n'ai pas à m'effacer pour ne pas déranger.

Et si avant on pouvait avoir le sentiment qu'utiliser le mot "con" ne froissait personne, il faut juste garder à l'esprit qu'il ne s'agissait que d'une illusion.

Avant nos protestations étaient reçues pas des haussements d'épaule et étouffées, dorénavant elles s'expriment avec assurance. 😁
(Et oui, cela peut écorcher les oreilles ou la vue le temps de s'y habituer. 😜)

In reply to @marc:matrix.ptmsoft.fr

Merci pour le dernier point, j'apprécie l'effort.
Ce qui me gêne le plus, c'est de se plaindre d'une réforme de l'éducation (si débile soit-elle) et de ne pas respecter le vocabulaire de base. Je suis d'une époque où l'on écrivait tous les mots, complets et pas en écriture sms. L'écriture inclusive a été abandonnée et j'aimerais bien que tout le monde fasse un effort de rédaction.
Sinon, je vois pas pourquoi je ferai un effort pour comprendre.

C'était tout, je sors, je ne voudrais pas compromettre un mouvement social naissant.

La langue est vivante donc elle évolue. Et comme on est dans un monde qui va vite à cause des moyens de transport qui le sont aussi et les moyens de communications démultiplié qui peuvent parcourir le monde en quelques seconde, forcement les changement se font plus rapidement.

Il ne me viendrais pas à l'idée de dire à équipe de sport, ou à de nouveau collègue de travaille que leur jargon me fait saigner des oreilles. Bah oui, quand on n'autre cerveau ne connait pas encore bien les mots et les codes il va mettre du temps à les déchiffrer puis s'y habituer. Ensuite cela devient tout aussi naturelle qu'après avoir appris à lire et écrire.

Le langage s'adapte en fonction des besoin, et c'est souvent bien plus simple et plus rapide d'uitliser des . ou rien plutôt que le · (Alt+0183) ou de mettre le mot en version féminin et masculin.

In reply to @meldane:matrix.org

Ta réponse et celle de Charlie (Element - Synapse) étaient très intéressantes aussi.

Sans vouloir poursuivre indéfiniment sur le sujet, et rester trop longtemps éloignée de la thématique de ce salon, je voudrais cependant rebondir sur un ou deux points :

C'est con, hein. Mais bon, c'est peut-être tout simplement une question d'habitude.

Panegyrique : J'imagine que tu utilises le mot "con" dans ce contexte pour dire "c'est absurde", comme il est usuel de le faire, sans penser à mal.

Seulement utiliser ce mot pour exprimer l'absurdité, le dénigrement ou le mépris, n'est pas anodin puisque le "con" signifie à l'origine la "vulve", l’ensemble des organes génitaux externes féminins.

Cette utilisation porte en elle-même l'histoire du mépris des femmes institué volontairement au 19ème siècle, époque où les différences de genre ont été encouragées à l’extrême et où la misogynie a décuplé en parallèle.

Époque qui suit le 18ème siècle, où des grammairiens influents ont affirmé qu'il fallait changer les règles de grammaires du français pour que le masculin l'emporte sur le féminin en toute circonstance puisque "plus noble" et "naturellement supérieur".

Avant cela, c'était en effet la règle du nombre ou de la proximité qui était utilisée : on disait "cet homme et cette femme sont grandes" ou "cette femme et cet homme sont grands", en accordant l'adjectif avec le genre du dernier nom utilisé, s'il n'y avait pas de supériorité numérique pour l'emporter.

Les règles que l'on nous a enseignées sont donc bien plus récentes dans l'histoire de la langue française qu'on ne le croit, et elles sont le reflet d'un mépris assumé, puis assimilé.

Moi aussi, cette éducation "old school", je l'ai reçu. En étant choquée d’être rabaissée dans l'usage de la langue française courante, mais en ressentant un grand sentiment d'impuissance face à ça.

La langue structure la pensée, et on finit par intégrer l'idée consciemment ou inconsciemment qu'on ne peut qu’être que dans l'arrière plan, le numéro 2, comme le numéro de la sécu, cette effacée derrière le grand H des hommes, qu'on est forcément "moins".

Moi, j'ai découvert l'écriture inclusive en allant à une conférence donnée par une personne transgenre et une autre intersexe, il y a une dizaine d'année. J'y suis allée à l'époque pour mieux comprendre un monde qui m'était complètement étranger.
J'ai pris les docs qui étaient distribuées pour accompagner la conférence. Elles étaient rédigées en écriture inclusive. Je n'ai rien compris et j'ai vraiment eu du mal à m'y faire au départ.

Mais j'ai réalisé qu'enfin, j'étais face à une solution qui me permettrait de pouvoir m'exprimer sans rabaisser mon genre, sans accepter cette fatalité, et ça m'a fait du bien. Énormément de bien.

Et à chaque fois que j'utilise ce fameux point médian qui dérangent certain·e·s, ou ce "iel" et "celleux", cela me permet de me rappeler, que oui, j'ai bien les mêmes droits que les hommes et je n'ai pas à m'effacer pour ne pas déranger.

Et si avant on pouvait avoir le sentiment qu'utiliser le mot "con" ne froissait personne, il faut juste garder à l'esprit qu'il ne s'agissait que d'une illusion.

Avant nos protestations étaient reçues pas des haussements d'épaule et étouffées, dorénavant elles s'expriment avec assurance. 😁
(Et oui, cela peut écorcher les oreilles ou la vue le temps de s'y habituer. 😜)

Tout à fait pertinent 👍 toutes mes excuses pour l'emploi de ce terme qui, c'est vrai, est tellement rentre dans le langage usuel qu'on en oublie son histoire. Effectivement, quand j'emploie le mot "con", sachant qu'en plus l'utilisation de ce terme pour designer la vulve est totalement passé de mode, je n'y pense absolument plus. En tout cas, je parle pour moi 😅

J'ai eu une éducation patriarcale, et toute son aliénation passée, même non consciente, entraîne malgré moi, alors même que je veux me libérer de ce qu'elle implique (pour les femmes comme pour les hommes d'ailleurs, ce qui n'est pas désintéressé du tout), des comportements, des termes, et des manières d'être qui le traduisent.

Bref, y'a encore du boulot 👍

In reply to @meldane:matrix.org

Il y a des salons matrix où ces sujets de société sont abordés, mais personnellement je n'en fais pas ou plus partie, donc je laisserai d'autres te répondre car je ne sais pas s'ils sont encore très actifs.

Moi, je préfère creuser ces sujets via mes lectures.
S'il y en a que ça intéressent, j'ai d'excellents livres que je peux recommander en message privés. 😉

In reply to@pi3r:matrix.org
Et c'est un plaisir d'en parler en tout cas :D y'a des salons dédiés où ce sujet est abordé, et ouvert aux hommes ? Histoire de pas trop s'ecarter du topic de ce groupe ahah

In reply to @pan:cirkau.art
Est-ce que dans ce salon il y a plus de 10 utilisateurs actif ?
Par contre ce qui est vrai et assez pénible c'est qu'on ne peut pas supprimer un salon.